Charlotte Leplaideur
M'zelle aux fraises
Tu étais une femme emplie de sourires, de doux fils entremêlés avec juste un peu de toile de jute, juste ce qu’il fallait de fougue et de colère rouge.
Une femme entre l’adulte raisonnée et l’enfant bondissante.
Et puis la vie trace ses sillons. Imperturbable, elle creuse dans le creux de tes mains, sur ton visage les détours que tu as su emprunter et ceux que tu as délaissé.
La vie qui t’offre les présents les plus précieux, l’enfant au creux de tes bras, les saisons qui s’enchaînent sans se ressembler d’année en année.
Tu marches tête baissée droit devant, tu n’es plus ton propre centre et c’est un nouveau bonheur crois-tu d’être la périphérie de l’autre.
Mais où sont passés tes mots ? Tes envolées lyriques, tes amours fous au creux du ventre, ton corps vif qui se fichait des matins sans nuits.
Nostalgie adolescente d’une presque quadra.
Mes maux je les ai bien trouvés, à la recherche des phrases égarées maintenant.
Charlotte Leplaideur
Mardi 31 octobre 2017 – 18h34
Posts récents
Voir toutLa différence qui nous rassemble tant La curiosité Interpellation L’interrogation La différence scinde t’elle ? Oppose-t’elle ? Ou bien à l’inverse Nous rapproche t’elle les uns des autres Nous enrich
Arrêter D’écrire D’inscrire De graver Arrêter D’exprimer L’envers L’endroit Le langage Bazard bizarre Est parfois Un bien lourd bagage De toute façon Dans le brouhaha Permanent Intérieur / Extérieur Ê
Quand une partie Du monde se noie Dans le sang Les os brisés Les familles décimées Des bombes balancées Le serpent s’insinue Se faufile Se glisse Et s’engraisse A l’intérieur de nous Poison d’un Occid