Charlotte Leplaideur
Funambule
Dans les mots que je trace
Il n’y a pas de quoi surplomber mes forêts
Parfois juste de quoi les traverser
Funambule
Un pied après l’autre
À peine assurée
Je glisse sur la corde raide
D’une vie à illuminer
Jour après jour
Une oreille qui s’aiguise à l’écoute
Brisée parfois par les bourrasques traversantes
Des drames & peines de l’aimé
L’absence comme un os à ronger
Se sentir respirer
Aspirer à la solitude ensemble
Dans les forêts que je marche
Il n‘y a pas de quoi rencontrer les mots
Parfois juste de quoi les comprendre.
Cha
Paris le 2 novembre 2012 – 12h03
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